hope school et Gurukul School

Cette photo à été prise lors de ma première visite au sein de l'école de Munshichak. Cette dernière est actuellement fermée et à l'abandon par manque de moyens financiers. Néanmoins les enfants des alentours sont bien là, tous heureux de venir nous saluer et tous espérant une réouverture prochaine!  De solides socles sont déjà là : les bâtiments de l'école et l'amitié profonde que je partage avec les deux fondateurs indiens. Alors... let's go : construisons un beau projet français qui puisse résonner positivement en Inde!

L'association Hope School (en France) et l'association Gurukul (en Inde) sont les deux cœurs battants d'un seul et même projet initié par Béatrice et par ses deux amis indiens Guddu et Ranjeet.  C'est en 2010 que GURUKUL SCHOOL a vu le jour du côté de BodhGaya (Inde, Bihar). L'objectif était de permettre à des enfants intouchables (très pauvres) d'accéder à l'école et à l'égalité des chances. 

Guddu et Ranjeet (les fondateurs du premier projet) trouvèrent les fonds pour acheter un terrain dans le village de Munshichak, dans la banlieue de BodhGaya. Ils y construisirent une école pouvant accueillir gratuitement jusqu'à 80 enfants. Les frais de fonctionnement (4 instituteurs, un cuisinier, 80 repas offerts chaque jour etc...) étaient assurés par des dons limités et fluctuants.  Après la période du COVID, il fut décidé de mettre en veille cette école. Il fallait trouver des financements réguliers et fiables afin d'aider véritablement et durablement ces enfants. 

 Béatrice, voyageuse amoureuse de l'Inde depuis 30 ans avait l'envie de créer une école.  Alors l'incroyable Inde à fait se rencontrer les deux intrépides, rieurs et persévérants Guddu et Béa. Chaque année,  ils se retrouvent en Inde pour y accompagner un petit groupe de français (voyage 100% authentique, spirituel et joyeux à découvrir ici). De ce partenariat professionnel intense et exigent sont nées une amitié et une confiance immenses.

C'est en fin 2024 que les deux amis découvrir qu'ils avaient le même projet (une école en Inde) et qu'ils détenaient entre les mains la clé que l'autre attendait. Béa avait besoin des bâtiments et des forces vives en Inde, Guddu avait besoin de la solidarité et des forces vives en France. 

"Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous" disait Paul Eluard... 

Depuis, tout s'installe vite et bien. L'aventure est belle, dense, porteuse et emplie de ce truc qui fait vibrer les cœurs ! Ainsi est né, pour les enfants de l'Inde et pour notre joie à tous,  l'Espace Pyaar (Pyaar veut dire Amour en Hindi).